Nous autres humains, nous sommes domestiqués comme des animaux de cirque jusqu’à ce que nous devenions notre propre dresseur.
Cela vous est certainement déjà arrivé de vouloir intensément changer quelque chose dans votre vie mais de vous sentir bloqué et incapable de passer à l’action.
Le vrai changement ne semble pas s’amorcer comme vous le souhaiteriez.
La plupart d’entre nous avons des aspirations pour une vie meilleure et des objectifs ambitieux que nous aimerions atteindre. Mais souvent, il y a un décalage entre le désir de changement et l’action juste, nécessaire pour que le changement puisse germer.
Pourquoi cela se passe ainsi ?
Parce que la transformation intérieure est nécessaire, avant que le changement extérieur puisse se déployer.
Notre éducation nous inculque toutes sortes de croyances qui ne sont pas les nôtres.
Nous avons été conditionnés dés notre plus jeune âge (ceci est bien, ceci est mal…) et tout ce qui remet en questions nos croyances, crée de ce fait un sentiment d’insécurité. Enfreindre ces règles internes, conduit à la critique, la culpabilité et la peur.
Les croyances limitantes sont des lois intérieures façonnées par notre éducation, elles viennent le plus souvent de nos expériences passées et en particulier de nos échecs, et elles prennent toute notre énergie pour respecter les accords que nous avons passés avec elles.
Si on aborde notre désir de changement avec conscience et intériorité, la mécanique de transformation se met en route presque toute seule, comme par enchantement.
L’action alors qui découle d’une telle posture intérieure est puissante, elle est alors énergie de vérité et de créativité, en accord avec notre être profond. Comme lors de notre plus jeune enfance ou la vie nous ouvrait grand les portes, en enlevant les obstacles à notre avancement. Ainsi nous pousse l’instinct et notre force de vie lors de notre naissance dans ce monde.
Notre vie est le reflet de notre état intérieur, que ce soit pour notre santé, nos finances, nos relations, notre travail ou tout autre aspect. Alors s’il y a un projet que je souhaite réaliser, quelque chose que j’aimerais faire évoluer dans ma vie, ou un problème que je souhaiterais résoudre, un temps d’intériorité et d’introspection s’impose avant de passer à l’action.
Si je suis figé devant un projet qui m’interpelle dans l’incapacité d’agir, je peux me questionner sur ma véritable motivation d’entreprendre ce projet. Je peux poser un geste symbolique qui ancre ma détermination et ma volonté de surmonter les obstacles pour réaliser le projet. Je peux m’affirmer et accueillir mes peurs, je peux encore apprendre à mieux gérer mes « saboteurs » qui me chuchotent des messages négatifs à l’oreille.
Si je désire avoir plus d’argent dans ma vie, je peux m’interroger sur mon rapport à l’argent, je peux encore observer mon état intérieur pour tenter de déceler mes croyances limitantes qui m’empêchent d’attirer l’abondance financière.
En investissant du temps de qualité dans ces recherches intérieures, je vais sans doute trouver de nouvelles perspectives et surtout, je serai mieux aligné et outillé pour ensuite agir.
En fin de compte, nous avons le pouvoir de contrôler notre état intérieur, donc un pouvoir tout aussi grand, de piloter les changements que nous voulons enclencher dans notre vie.
« Nous sommes ce que nous pensons. Avec nos pensées nous bâtissons notre monde »
C’est de nos croyances en nos capacités ou incapacités que nous puisons nos forces et nos faiblesses.
La confiance en nos capacités de réalisations personnelles c’est celle qu’on tire d’un travail sur soi pour puiser cette force en nous-mêmes, mais il ne suffit pas simplement de penser que nous sommes formidables pour soudainement le devenir !
Malheureusement, ça n’est pas aussi simple – même s’il y a un fond de vérité dans cette façon de faire, avoir foi en soi n’est pas chose facile. Il faut sans cesse se battre contre ses dialogues intérieurs, faire taire la petite voix qui décourage.
Les croyances limitantes brident notre potentiel, tout le monde connaît ce genre de pensées à un moment ou à un autre dans sa vie.
Je suis trop vieux pour apprendre quoi que ce soit,
Pour mériter ce que je veux, je dois souffrir,
Je ne suis pas capable de réaliser ce projet,
Je ne suis pas assez créatif pour réussir,
Je suis comme je suis c’est trop tard pour changer,
Si je réussis ce que j’entreprends, je ne serai plus le même,
C’est du regard des autres que dépend mon épanouissement ou mon mal aise,
Je n’ai pas le droit à l’erreur,
C’est dangereux d’essayer quelque chose de nouveau,
Je suis trop timide pour rencontrer quelqu’un,
…
Ces fausses croyances sont toxiques car elles brident notre potentiel.
Nos pensées, nos croyances ont autant le pouvoir de nous construire que de nous détruire. La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de les influencer positivement pour se bâtir une vie meilleure.
L’exercice est difficile car il demande assez d’ouverture d’esprit pour sincèrement se remettre en question mais Il n’est pas toujours facile de nous questionner intérieurement et d’oser aller seul dans les zones les plus sombres de nous-mêmes. Même si c’est par cette transformation intérieure que le vrai changement commence, et que nous accédons à notre pouvoir créateur, notre vraie richesse.
Alors, comment faire?
Une possibilité est de suivre la voie des « Quatre accords Toltèques » de Don Miguel Ruiz et briser nos vieux accords, une autre est d’entreprendre un coaching pour enclencher cette transformation intérieure.
1er Accord Toltèque
Donner de l’importance à la parole car dire les choses peut les faire arriver!
Dire une méchanceté à quelqu’un c’est se la renvoyer à soi même car la personne en face de vous va vous haïr. Chaque fois que l’on écoute une opinion et qu’on la croit, on conclut un accord avec soi même, attention alors aux médisances, rumeurs et autres mensonges qui se répandent comme des poisons dans le monde et dans notre être intérieur.
Attention également à nos propres paroles poison que l’on s’adresse également (je ne suis pas bon, incompétent, nul etc.…) car cela pourrait bien finir par arriver.
Il nous faut rendre notre esprit stérile aux paroles issues de la pédagogie noire (coté négatif de la parole, médisances, rumeurs …) pour le rendre fertile à la pédagogie blanche (bienveillance envers soi et les autres portée par l’énergie de l’amour et de la gratitude).
2ième Accord Toltèque
Quoi qu’il arrive ne pas en faire une affaire personnelle!
L’autre nous voit en référence à son monde, dans lequel il a été lui-même domestiqué, ses références sont donc différentes des miennes et en plus il ne connait pas mon propre monde. En conséquence je ne peux donc pas en faire une affaire personnelle.
Pour cela il y a nécessité de se connaître pour ne pas avoir besoin des autres pour s’accepter. « Ce que vous pensez et ressentez est votre problème, pas le mien, c’est votre façon de voir le monde ».
L’opinion négative de l’autre nous renvoie à nos propres peurs, attention donc aux petites voix intérieures, qui ne sont parfois que des poisons insinués par d’autres par rapport à nos propres pensées.
Il existe des accords contradictoires et l’esprit est tout aussi divisé que le corps une partie peut écouter ou non ce que l’autre dit (objectivité, discernement, liberté d’identifier ses propres pensées). Le mental est un grand marché des accords ou on peut se perdre entre le vrai et le faux.
Ne pas en faire une affaire personnelle, c’est s’immuniser de tout cela!
3ième Accord Toltèque
Ne pas faire de suppositions!
Une supposition n’est pas une vérité, alors poser des questions. La supposition ne doit pas remplacer la communication qui doit être un échange de nos représentations respectives.
Surtout ne pas prêter d’intentions à ceux que l’on aime!
4ième Accord Toltèque
Faire toujours de votre mieux!
C’est agir parce qu’on en a envie et non parce que l’on attend une récompense. L’inaction est notre manière de nier la vie, être dans l’action c’est vivre pleinement.
Vivre notre rêve présent c’est se détacher du passé pour être pleinement vivant.
Nous n’avons à prouver quoi que ce soit car si l’on fait toujours de notre mieux, continuellement nous deviendrons maître de notre transformation.
Nous devenons un maître en répétant sans cesse en ayant la force de se relever à chaque chute pendant cette croisade, « Je suis assez forte, assez intelligente pour y arriver » en ne laissant pas son jugement intérieur (son saboteur) la satisfaction de faire de moi une victime.
Vivre un jour à la fois pour mieux se concentrer sans se soucier du futur.
Briser les vieux accords
Les jeunes enfants sont libres car ils n’ont ni peur du passé, ni peur de l’avenir.
Le triangle dramatique du Sauveteur/Persécuteur/Victime pendant notre formatage et son système de croyances associées régissent notre existence d’adulte, nous empêchant d’être libre.
Notre vrai moi s’exprime pleinement lorsque c’est notre énergie de vérité, de créativité qui est dans sa pleine puissance (lorsque nous nous amusons, jouons ou créons comme le font les enfants)
Il faut d’abord prendre conscience de ne pas être libre pour se libérer et ensuite remettre en question nos croyances car nous découvrons la plupart du temps que celles qui nous ont conduit à meurtrir notre esprit ne sont pas réelles.
« Nous pouvons atteindre le paradis dans notre vie ici sur terre, il n’est pas nécessaire d’attendre la mort »
L’art de la transformation : le rêve de l’attention première
Dans le processus de domestication, il y a la première fois ou le premier rêve de notre vie a été crée. Le début du changement c’est prendre conscience que nous rêvons en permanence et le drame de notre vie provient du fait que l’on croit que ceci n’est pas vrai.
Repérer les accords que nous souhaitons changer en soi et travailler sur nos croyances limitatrices fondées sur nos peurs. Penser qu’il nous faudra répéter et persévérer pour y arriver avec une discipline du guerrier pour contrôler nos propres comportements.
Les humains souffrent tous de la peur et cela se traduit par différents symptômes comme la colère, la haine, la tristesse, l’envie, la trahison. Les esprits humains en sont couverts de plaies, chargés de poisons émotionnels, en raison de croyances qu’ils cultivent concernant la justice et l’injustice.
Pardonner à tous ceux qui nous ont fait du tort, pour ne pas continuer à payer les injustices du passé. Le pardon est la seule façon de guérir de tous ses maux.
La conscience de la mort donne du poids au moment présent, pour le vivre pleinement, vivre chaque jour comme si c’était le dernier pour ne pas se faire voler la notion de paradis sur terre.
« Être heureux ou malheureux relève de notre propre choix ».
Que pouvez-vous attendre de moi en Coaching Individuel ?
Pascal
http://www.eco-sens-coaching.com