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Défis d’entrepreneurs : cap ou pas cap ?

🕒 Lecture 3 mn

À la tête du site consacré à la rupture amoureuse, jerecuperemonex.com, Antoine Peytavin est plutôt du genre à aimer les défis.
Il semble aujourd’hui avoir pris goût aux défis d’entrepreneurs et nous explique en quoi cela consiste.

Antoine, peux-tu tout d’abord nous expliquer ce qu’est un défi d’entrepreneur ?

Le défi d’entrepreneur est un défi que nous lance un autre entrepreneur ou bien un défi que l’on se lance à soi-même. Par exemple, pour un artiste pas encore très connu qui veut faire un spectacle, son défi peut être de remplir une salle de 1 000 personnes. Grâce à son réseau ou à ses contacts, il va y arriver ou pas.

L’idée est de l’annoncer au public et d’être transparent pendant tout le déroulement du défi. Si c’est compliqué à mettre en œuvre, si on a peur, etc., il faut avoir l’honnêteté de le dire et de ne pas tricher.
Les défis sont donc faits pour se rapprocher du public, que l’on fait participer pleinement. Tout le monde se met derrière la personne qui a un défi pour qu’elle réussisse à atteindre son objectif.

Est-ce un phénomène connu ou un délire entre copains ?

Ça fait environ 1 an que l’on voit les défis se mettre en place sur Internet. Cette tendance est apparue sur les blogs.
Les défis ont un peu l’effet de la télé-réalité car les gens se soutiennent. Ils ont l’impression de participer et d’aider les autres. Et puis, en se mettant en péril, on devient sympathique.

Sur quoi peuvent porter les défis ?

Les défis peuvent porter sur tout : le sport, la vie quotidienne, le business, la culture, etc.
Pour donner des exemples concrets, un entrepreneur s’était lancé le défi d’emmener sa copine danser dans des villes différentes pendant 6 mois sans faire crasher son business.
Un autre entrepreneur, Pin up bio, s’est mis au défi de ne pas manger pendant 72 heures et a partagé tout le déroulement et ses impressions avec son réseau.
Un autre exemple enfin avec Alexandra de Drôle de Plume qui se lance régulièrement des défis. Elle a commencé à tout faire pour devenir rédactrice web pour la marque Desigual, puis plus récemment, elle a tenté de passer de l’autoédition à une vraie maison d’édition pour son livre « Au boulot, Chômette ». Pari réussi pour Alexandra qui a acquis une superbe visibilité !

Y a-t-il quelque chose à gagner ou est-ce pour le fun ?

Il n’y a rien de matériel à gagner, mais l’objectif est de rassembler une communauté autour de soi et d’augmenter sa notoriété en ligne.
C’est aussi le syndrome de l’entrepreneur qui travaille seul chez lui et qui a besoin du soutien des autres pour avancer.
Bref, on est beaucoup plus suivi et de nouveaux clients se révèlent.

Quel est ton plus beau défi ?

C’est d’avoir fait 100 vidéos en 100 jours sur YouTube pour mon site Jerecuperemonex.com (http://www.youtube.com/playlist?list=PLVrGCvy0HRhrcO6APGbGg_vJOdSm8KhYU).
Je pensais au départ que ce serait facile, mais au bout de 30 vidéos, j’étais au bout du rouleau. Ce défi était en fait compliqué à réaliser. Heureusement, on s’était lancé le défi à deux et mon coéquipier m’a remotivé.
Après cela, on m’a reconnu dans la rue et j’ai reçu beaucoup de mails de remerciement. Ça a fait venir pas mal de personnes sur ma chaîne YouTube.

Tout le monde peut-il faire des défis ?

Oui, tout le monde peut relever des défis. C’est que du bon quelle que soit la taille de l’entreprise.

Quels conseils pour gagner un défi ?

Il faut être en permanence dans l’interaction pour être soutenu. Si c’est dur, il faut le partager et il faut vraiment être honnête avec le public pour avoir une énergie positive.

Finalement, comme l’a expliqué Antoine Peytavin, les défis sont à la portée de nous tous, donc à votre portée. Alors tenté par l’expérience ?
N’hésitez pas à nous faire partager vos défis et vos impressions en laissant un commentaire !

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