A force de vouloir contrôler tout ce qui nous entoure, nous gaspillons notre énergie et perdons notre sérénité.
Pour lâcher prise encore faut ‘il savoir ce que nous tenons ?
Au commencement de toute “prise” se trouve l’ego, seul face à l’autre, seul face à tout le reste, tout ce qui n’est pas moi n’obéit pas toujours à ma loi. Me sentant séparé du reste, je vis à la fois dans la peur et dans une illusion de toute-puissance.
Lâcher-prise, c’est abandonner cette illusion pour dissoudre cette peur. Le lâcher-prise se produit dès lors que le moi accepte de l’autre, de tout les autres, de tout le reste qu’il soit autre.
Une manière très simple d’apprivoiser le lâcher prise consiste à l’opposer à son contraire: le contrôle. Nous aimerions bien parfois avoir le contrôle sur des événements qui, justement, sont hors de notre contrôle. Lorsque nous réalisons que nous ne pouvons changer ni les événements ni les autres et que nous pouvons seulement changer notre façon de les percevoir, nous sommes dans le lâcher prise.
Penser de façon quasi obsessionnelle à un problème est la plupart du temps inefficace, au contraire s’en détacher provisoirement peut permettre à notre cerveau de faire émerger certaines solutions en laissant de la place à la créativité.
Lâcher prise est un acte de confiance en soi. Cela nécessite l’acceptation de nos limites, la reconnaissance des autres dans leurs différences et la capacité de faire avec ce qui est dans le présent. La tentation est grande de refuser ce qui n’est pas conforme à nos désirs, de résister à ce qui est. Le besoin de contrôle nous fait nous acharner sur ce qui aurait pu être ou ce qui devrait être et oublier ce qui est là maintenant.
Comment peut-on s’y prendre pour développer notre capacité à lâcher prise?
De plusieurs façons, mais la première la plus importante est d’en prendre conscience. Prendre conscience de nos émotions face à ce qui arrive et prendre conscience de l’inutilité du contrôle sur ce qui ne peut pas changer.
Logique, alors comment se fait-il alors que cette simple idée soit parfois si difficile à mettre en œuvre. Accepter de faire le deuil de quelque chose auquel nous tenons n’est pas si aisé. Parfois c’est du résultat qu’il conviendra de faire le deuil puisqu’il n’est pas entièrement sous notre contrôle. Faire le deuil de notre passé, puisqu’on ne peut le changer, ressasser inlassablement nous empêche de profiter du moment présent. Traîner avec soi des deuils non terminés, pendant des années, et refuser de tourner la page ne réussit qu’à miner notre moral. Faire le deuil des idées irréalistes que nous entretenons sur nous-mêmes (vouloir être apprécié de tous), sur les autres (souhaiter que son collègue de travail ait un caractère différent), sur le travail, etc.…
La première question à nous poser pour comprendre pourquoi nous avons autant de difficulté à lâcher prise dans certaines situations, est la suivante: de quoi dois-je faire le deuil? Un excellent déclencheur du lâcher prise c’est de vivre pleinement le moment présent pour couper court aux pensées parasites, qu’elles concernent le passé ou l’avenir. L’ici et maintenant libère, permet d’être sensible aux alternatives. Chercher toujours un moyen qui vous permette d’être dans le moment présent.
Lâcher prise implique donc parfois de changer nous-mêmes nos comportements, de nous accepter avec nos limites, et d’être flexible.
Être flexible, c’est accepter de lâcher prise si les moyens que nous utilisons ne fonctionnent pas pour essayer autre chose, pour adopter une autre stratégie.
Voici cinq clefs pour vous aider à activer vos propres ressources et choisir le bonheur dans l’ici et maintenant.
Abandonner vos fardeaux. C’est à notre insu, qu’on rejoue souvent les scénarios de souffrance de notre enfance. S’observer agir et réagir, c’est amorcer un grand lâcher prise sur les choses. Se donner un nouveau regard sur la vie, sur sa vie, puiser dans de nouvelles ressources, c’est renaître à soi. Changez vos croyances car vous pouvez faire acte de reprendre votre pouvoir personnel. Lorsque vous vous apercevez que vos pensées ou votre discours sont de nature plutôt négatives, vous pouvez vous dire ceci, « détaches-toi », en vous disant ceci vous activez un lâcher prise instantané, vous coupez l’emprise de vos fardeaux et vous protégez vos bonnes énergies. Lâcher prise, c’est se donner des moyens pour lâcher nos croyances limitatives qui ne s’adaptent plus à nous, pour devenir un être libre de créer son bonheur parce qu’il en va de l’harmonie de notre santé mentale et physique. S’observer agir et réagir pour revoir nos comportements, c’est puissant.
Couper les liens désagréables : Nous vivons tous dans l’enfermement de nos perceptions car nous y voyons qu’une pseudo réalité qui est celle que nous nous sommes forgés, à travers nos propres filtres. Ayant tous des filtres différents, il n’est pas surprenant que les perceptions soient sources de conflits et de malentendus si notre conscience ne vient pas nous éclairer. Par contre si vous sentez des personnes qui vous contrôlent, vous devez vous défaire des liens toxiques tissés entre elles et vous. Pour cela imaginer vous en train de couper ces liens avec par exemple une paire de ciseaux et dites une phrase à voix haute du type «Je me libère dans l’amour» car pardonner est aussi une façon de lâcher prise.
Oser rire & être sensible : L’humain semble très attaché au masque social qu’il s’est construit pour se protéger et ceci l’amène à se prendre beaucoup trop au sérieux. Pourquoi trop de gens attendent-ils inconsciemment d’être malades pour faire le point et penser à harmoniser tous les domaines de leur vie ? Apprenons donc à nous aimer assez pour prendre soin de nous dès maintenant. Le rire et l’humour nous aide à se libérer de notre rigidité et nous aide à dédramatiser. Lâcher prise c’est devenir authentique, sans gêne face à qui nous sommes. C’est accepter de montrer ses défauts, ses peurs, sa sensibilité, ses besoins, etc. et accepter de l’aide quand il le faut.
Pratiquer une communication constructive. Des demandes comme : « Merci de me dire comment tu perçois les choses. » sont favorables car nous offrons à l’autre le droit de penser ce qu’il veut, voyez l’autre comme une chance d’évolution pour vous. Ceci ne veut aucunement dire d’être naïf et de se laisser envahir sous prétexte que nous somme résilient. Il y a des limites à être trop bon et le respect envers soi est nécessaire pour prendre sa place. Lâchez prise également sur le désir d’avoir raison, car cela risque de vous épuiser et renforce votre ego. Attention nous nous faisons fréquemment arriver dans notre vie des personnes qui correspondent à ce que nous critiquons en général. Le subconscient reçoit les images de ce que vous n’aimez pas et pense que c’est ce qu’il doit vous faire accomplir, car lui ne comprend pas la négation…Heureusement, si nous vibrons dans un état d’amour, avec des pensées positives, de joie, de douceur, nous attirons aussi ces personnes là.
Mettre de la lumière dans votre vie : Lorsque quelqu’un vous dérange, pensez à lui souhaiter du bien, vous serez surpris des résultats. Même chose pour une situation désagréable, voyez-la dépassée et résolue. Vous ne savez pas par quel moyen cela va se régler mais faites confiance à une instance plus grande que votre mental pour y arriver. Nous ne pouvons régler un problème avec le même type de vibrations qui l’a créé.
Prenez conscience que vous ne pourrez obtenir ce qui est devant vous, tant que vous ne lâcherez pas ce qui est derrière vous. Lâcher prise c’est choisir d’être heureux ici et maintenant !
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Pascal
http://www.eco-sens-coaching.com