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Interlocutrice privilégiée des parents, la puéricultrice a des missions variées selon son lieu de travail. Prodiguant des soins aux enfants malades à l’hôpital, elle reçoit les familles dans les centres de PMI où elle s’attache à la prévention et à l’éducation des parents. Au sein des structures d’accueil pour jeunes enfants, elle revêt son costume de manager, encadrant et animant une équipe de professionnels autour d’un projet pédagogique défini par ses soins. Ses tâches sont donc diversifiées selon l’établissement qui l’emploie.
Quand la puéricultrice est en libéral, elle intervient au domicile des familles, que ce soit à la sortie de la maternité pour réaliser les soins de la mère et du nouveau-né, ou lors d’hospitalisations à domicile où elle est entourée d’une équipe autonome et pluridisciplinaire. L’avantage est qu’elle connaît bien les familles dont elle s’occupe et qu’elle se déplace chez eux les week-ends et les jours fériés. Avec ce système, il est parfois possible d’éviter une hospitalisation à l’enfant pour qu’il ne soit pas séparé de ses parents. Une profession très utile donc et qui tend à se développer.
Du fait qu’elle soit responsable de la prévention et de l’éducation des familles, la puéricultrice doit être pédagogue. Face à ces patients, il est nécessaire qu’elle se montre bienveillante et tolérante pour nouer une relation de confiance, basée sur le dialogue.
Avec ces nombreux déplacements, la puéricultrice doit aussi avoir une bonne résistance physique, couplée à une résistance morale puisqu’elle peut être au contact d’enfants très malades. Enfin, la rigueur est indispensable pour soigner les patients et déceler la moindre anomalie sur le plan de la santé.
Si une puéricultrice fonctionnaire ou salariée gagne environ 1792 euros par mois comme débutante, il est plus difficile de donner une fourchette pour une indépendante.
Ses revenus dépendront de son expérience, du nombre de patients qu’elle suit, mais aussi du fait qu’elle est ou non conventionnée.
Même si les puéricultrices indépendantes ne sont pas encore reconnues officiellement, rien ne vous empêche de vous mettre à votre compte. Pour cela, vous devez auparavant justifier de 24 mois ou 3200 heures d’expérience professionnelle et accomplir différentes formalités administratives.
À vous ensuite de choisir si vous souhaitez être ou non en statut conventionné. Si vous optez pour celui-ci, vous exercerez alors sur prescriptions de soins infirmiers établies par le médecin. Il convient de préciser que ses prestations ne sont pas remboursées et que les patients privilégieront une puéricultrice conventionnée lorsque cela est possible.
En termes de statut, celui d’auto-entrepreneur est le plus simple pour se lancer. Comme ce métier n’est pas règlementé, il est possible de faire de la publicité et de communiquer pour se faire connaître. Un gros plus par rapport à d’autres professions du secteur de la santé.
Concernant son implantation, il est intéressant de faire une étude de marché avant de démarrer, car les besoins sont très variables selon la zone géographique.
De niveau Bac+4, le diplôme d’État de puériculture se prépare en 1 an dans une école agréée. Ce cursus est accessible aux infirmières et aux sages-femmes diplômées.
Pour optimiser ses chances de réussir ce D.E., une formation à distance est conseillée. Armé de tous les savoirs nécessaires, vous atteindrez votre objectif plus facilement.
Vous avez le choix de demander une documentation gratuite sur une formation qui vous permettra de devenir puéricultrice en libéral.
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