Elle, Madame Figaro, Marie-Claire, etc. Les titres de magazines féminins sont des dizaines à se partager un marché bien juteux.
Parmi eux, une entrepreneuse, Caroline Gaafar, a décidé de tenter sa chance et de créer Sainte-Nitouche : un magazine dédié aux femmes qui promet d’être un beau succès. Elle nous explique aujourd’hui son challenge.
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Bonjour Caroline. Comment l’idée t’est-elle venue de créer un nouveau magazine féminin, alors même qu’il en existe déjà de nombreux sur le marché ?
Sainte Nitouche est un magazine féminin certes, mais à la différence de ceux cités plus haut, il sera distribué gratuitement sur Rouen et son agglomération.
Pourquoi ce choix de cibler Rouen ? Tout simplement parce qu’il n’y existe pas de magazines de ce type ! L’idée d’offrir aux femmes rouennaises une lecture locale, féminine et sympa à moindre coût s’est donc imposée d’elle-même.
Comment Sainte-Nitouche se caractérise-t-il ? Comment se différencie-t-il des autres titres de presse ?
Outre sa gratuité, Sainte Nitouche est le magazine de toutes les femmes. On pourra y voir des femmes rouennaises à la place des mannequins habituels. Ainsi, les femmes pourront plus facilement s’identifier aux modèles et y croiser d’autres femmes rondes, minces, pas forcément jolies, mais aussi grandes ou petites. On pourra finalement découvrir au détour d’une page sa cousine, sa sœur ou même sa mère dans nos éditos mode ! Nous souhaitons garder un côté proche de nos lectrices et leur offrir un contenu de qualité.
Peux-tu nous parler un peu de toi. De quel milieu professionnel viens-tu ? As-tu fait des études en rapport avec la presse ?
Je n’ai pas fait d’études en lien direct avec la presse, mais j’ai suivi une formation en langues et communication doublée d’une expérience comme commerciale. Par contre, j’ai su m’entourer de professionnels de ce secteur, afin de penser et de finaliser mon projet. Nous avons en effet décidé de créer une société d’édition et d’allier nos talents. Sans compter les prestataires extérieurs sur qui je vais pouvoir m’appuyer. Nous commençons à être nombreux sur ce projet.
Monter un magazine nécessite sans aucun doute des fonds importants. Comment es-tu parvenue à convaincre les banques de la solidité de ton projet ?
Je pense que le projet en lui-même est bon. Parfois cela ne suffit pas, mais il faut croire que nous avons eu de la chance. En amont, j’ai beaucoup travaillé sur le business plan, les prévisionnels, etc. Après cela, il m’a fallu vendre le projet. J’aime à croire que je me débrouille plutôt pas mal pour convaincre !
Je crois savoir que tu as sorti le numéro 0 il y a quelques mois. Les retours ont-ils été bons ?
J’ai effectivement déjà lancé un premier numéro. Ce pilote, visible uniquement sur Internet, a été vu plus de 800 fois jusqu’à présent, ce qui est un très bon début. Concernant les commentaires des lecteurs, j’en suis aussi satisfaite. Même si ce n’était qu’un essai, je me suis rendue compte que les gens l’attendaient, tout comme les commerçants.
Plus que quelques semaines avant le grand saut. Où en es-tu ? Es-tu fin prête à te lancer ?
Je travaille tellement sur ce projet depuis longtemps que je ne sens pas la pression du vrai démarrage. J’ai plutôt hâte que ça commence ! Je me sens finalement prête depuis plusieurs mois.
Que peut-on te souhaiter pour cette année 2013 qui débute dans quelques jours ?
Que tout se passe bien pour Sainte Nitouche et nos autres publications.
Pour tout savoir sur le magazine Sainte-Nitouche et être informé de son lancement, n’hésitez pas à envoyer un mail à Caroline à l’adresse : [email protected]