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Vous en avez marre.
Plus que marre même. Vous avez beau essayer, vous n’y arrivez plus.
Il faut regarder la vérité en face.
Vous ne supportez plus votre boulot.
Ce que vous faites au quotidien vous rend malheureux, vous stresse et vous épuise.
Est-ce que ce que je viens de dire correspond à votre quotidien ?
Quand on arrive à ressentir ce genre de choses quand on pense à son boulot, c’est qu’un changement est nécessaire.
Vous commencez à envisager doucement, mais surement une « reconversion professionnelle ».
Si vous hésitez sur les raisons de changer aujourd’hui vous pouvez approfondir votre réflexion grâce à cet article complet sur : 6 excellentes raisons de changer de métier.
La bonne nouvelle ?
Vous êtes loin d’être le seul.
Quand on regarde les choses de plus près, une reconversion n’est qu’un épisode banal qui peut survenir dans une carrière professionnelle.
Jugez plutôt :
La mauvaise ?
Vouloir se reconvertir c’est bien. La pratique peut sembler… plus compliquée, disons.
D’ailleurs, êtes-vous vraiment, mais vraiment, certain de vouloir changer complément de métier ?
Je vous l’accorde, ce n’est pas vraiment une mauvaise nouvelle.
Il suffit simplement de bien se préparer et de se poser les bonnes questions.
Vous tombez très bien.
Cet article a justement pour mission de vous aider à y voir plus clair et vous aider à mettre en place votre reconversion 😊
Ce besoin de changement je le connais. Je le connais très bien même.
Il n’y a pas si longtemps, j’étais cadre dans une multinationale pharmaceutique. Le poste était cool. J’avais beaucoup d’avantages et un super salaire.
Sauf qu’à un certain moment, j’ai réalisé que ce poste et ses avantages n’étaient plus faits pour moi.
Je ne voyais plus mes enfants. Mon environnement professionnel était devenu toxique.
Je passais à côté de ma vie, le burn-out me guettait.
J’ai décidé de mettre de côté mes 13 ans de carrière pour me lancer dans quelque chose de totalement différent.
Aujourd’hui, je travaille de chez moi.
Mon métier ? web entrepreneur 😊
Je gère différents sites web que j’ai monétisés. J’aide aussi ce qui le souhaite à découvrir le travail à domicile sur mon blog : BosseChezToi.com.
Est-ce que cette « reconversion professionnelle » a été facile ?
La réponse est toute simple.
Oui.
Oui, car je l’ai préparé (Je parle de mon parcours ici).
C’est exactement ce que vous allez devoir faire.
Préparer votre reconversion et le mettre en place.
Vous allez découvrir :
Si le programme vous convient…
C’est parti.
Les symptômes sont nombreux :
Quelle que soit la raison, le constat est le même.
Vous avez besoin d’autre chose. Ça devient urgent.
Vous ne vous voulez plus faire ce que vous faites. Votre métier est devenu toxique.
Et puis d’abord ce métier, l’avez-vous vraiment choisi ?
Peut-être que votre entourage vous a imposé de travailler pour l’entreprise familiale. Peut-être que vous n’avez pas poussé vos études assez loin ou peut-être aussi, tout simplement, vous n’aviez pas trouvé d’autres opportunités.
Si la frustration professionnelle n’impactait que votre vie professionnelle, ça aurait déjà été un grand problème.
La réalité est pire encore !
Il n’est pas possible de mettre une limite entre vie professionnelle et vie personnelle. La mince digue saute souvent très vite.
Votre vie personnelle.
Mauvaise humeur, fatigue, stress, anxiété… tout ça vient impacter de plein fouet votre vie privée et votre entourage.
Le quotidien devient pénible pour tout le monde.
Et cela peut avoir des risques… à terme.
Bref, quelle que soit la raison, si votre travail devient toxique sur la durée, c’est que vous devez aller sur autre chose.
Avant de changer totalement de voie et d’orientation, avez-vous essayé de comprendre d’où venez exactement ce ras-le-bol et ce désir de changement ?
Je devrais vous poser la question autrement.
Est-ce que ce méga ras-le-bol vient de votre métier ou de votre employeur ?
Ça serait dommage de jeter tout ce que vous avez construit parce qu’une entreprise ou un chef rendent votre quotidien disponible.
Si votre frustration ne vient ni de votre entreprise ni de votre chef, c’est que le problème vient du métier en lui-même ou du secteur dans lequel vous êtes.
Vous pouvez donc commencer à préparer votre reconversion sereinement.
Une reconversion c’est un investissement.
Un investissement financier (j’y reviendrai).
Et un investissement en temps.
Il faut compter, en général entre 6 et 36 mois, pour changer de métier. Tout va dépendre du temps dont vous allez avoir besoin pour choisir vers quoi vous orienter et les formations que vous pourriez éventuellement suivre.
(là aussi on regardera cette partie plus en détail un peu plus loin dans l’article).
Ses 2 paramètres font que forcément, votre décision de vous reconvertir aura un impact sur votre entourage.
Et du coup ?
Si vous avez une famille, votre conjoint ou partenaire, vous devez l’impliquer le plus tôt possible.
Vous aurez ainsi un nouvel avis sur votre projet et être certain de prendre la bonne décision. Vous allez également avoir besoin d’un soutien sur lequel vous appuyer tout au long de l’aventure.
Votre décision est prise. C’est très bien.
Vous allez pouvoir commencer à vous « reconvertir ».
Oui, mais comment faire ?
Voici les étapes que vous allez devoir suivre :
Si vous avez déjà en tête votre « nouvelle voie », c’est très bien. Si vous avez la certitude de ce que sera votre futur métier, c’est remarquable.
C n’est souvent pas le cas pourtant.
Est c’est tout à fait normal 😊
Après des années passées à exercer une fonction, il n’est pas simple d’avoir le recul nécessaire sur vos aptitudes et ce que vous pourriez faire.
Il n’est pas simple également d’avoir les connaissances nécessaires sur ce que demande le marché de l’emploi.
Vous donner le recul que vous n’avez pas, c’est justement le rôle d’un accompagnement.
Cet accompagnement pourra se faire grâce au bilan de compétence, ou en faisant appel à un coach.
Votre bilan de compétences s’organise sous la forme d’entretiens individuels avec votre consultant.
Les séances peuvent durer entre 1 et 3 heures. Le bilan nécessite en moyenne 15 heures. Vous aurez donc à programmer plusieurs séances sur votre agenda.
Quel est le but de ces séances ?
Examiner votre parcours en premier lieu. Cela permettra d’identifier toutes les aptitudes que vous avez accumulées au fil des années.
Un regard extérieur vous permettra d’identifier des expériences qui peuvent vous aider à vous reconvertir.
Vos souhaits et désirs seront également examinés. Cela vous permettra de savoir quelles aptitudes vous avez, et surtout quelles aptitudes vous n’avez pas.
Pas de panique. Des aptitudes qui vous manquent peuvent faire l’objet d’un plan de développement.
En bout de processus, vous aurez les idées beaucoup plus claires concernant vos aptitudes, vos souhaits et les opportunités qui peuvent s’offrir à vous.
Le bilan de compétence est une activité réglementée par la loi.
Le prix lui ne l’est pas. Son prix peut donc varier grandement selon les organismes.
Son prix se situe en moyenne entre 1500 et 1800 euros.
Arrive la question du financement.
Vous disposez de plusieurs options.
Option 1 : Les Organismes paritaires au titre du Congé individuel de Formation
Le bilan de compétences est un dispositif encadré par la loi et s’inscrit dans le droit individuel à la formation, c’est un dispositif encadré par la loi. Une des solutions prévues est selon votre cas de solliciter les OPACIF dont la structure la plus connue est le Fonds de Gestion des Congés Individuels de Formation (FONGECIF).
Option 2 : Les Organismes Paritaires Collecteurs Agréés.
Le rôle des OPCA est justement de collecter des fonds destinés au financement des formations auprès des entreprises.
Option 3 : Utiliser votre Droit Individuel à la Formation.
Si vous avez au moins un an d’ancienneté dans votre entreprise, vous pouvez faire une demande de Droit Individuel à la Formation (DIF), pour réaliser un bilan de Compétences.
Option 4 : Financer son bilan de compétences à l’aide plan de formation
Un bilan de compétence peut se faire à l’initiative de l’employeur dans le cadre du plan de développement de l’entreprise. Les résultats seront communiqués à l’employeur uniquement après accord de l’employé.
Option 5 : Solliciter un conseiller en évolution professionnelle
Vous pouvez solliciter un conseiller en évolution professionnelle (CEP). C’est un service gratuit proposé par l’APEC comparable au bilan de compétence.
Vous avez évidemment la possibilité de solliciter votre conseiller chez Pôle Emploi et demander une prise en charge via l’Aide Individuelle à la Formation (AIF).
Pôle emploi est en droit de ne pas accorder un financement pour votre demande. Ils pourront néanmoins vous donner d’autres solutions à mettre en place.
C’est une option qui a évidemment des avantages, car l’interaction est plus souple et plus directe.
C’est une option couteuse évidemment. Vous devez prévoir un budget entre 80 et 200 euros par séance qui dure environ une heure. Au final, cela devrait revenir moins cher qu’un bilan de compétence « classique ».
Lors des séances, vous aurez probablement des « exercices » à faire afin de vous aider à mieux réfléchir sur votre parcours et vos aptitudes. Ces exercices sont indispensables pour mieux vous connaitre.
Attention : vous ne pouvez pas financer vos séances par un organisme.
Vous avez choisi une nouvelle voie ? C’est très bien.
Vous avez encore une étape à franchir avant de commencer à mettre en œuvre votre reconversion.
Vous devez à présent vérifier que le métier que vous envisagez est vraiment fait pour vous.
Il y a toujours une grande différence entre « connaitre » et « penser connaitre ». Ce n’est pas parce qu’un secteur donné vous semble intéressant « à priori » que vous devez foncer. C’est le meilleur moyen d’avoir de nouvelles désillusions.
La solution est toute simple.
Discuter avec les professionnels du secteur.
Vous avez besoin de discuter et surtout d’entendre ce qu’ont à dire les personnes qui travaillent sur ce secteur et qui exercent le métier que vous envisagez d’exercer.
Comment les trouver ?
Le meilleur moyen est sans doute de vous rendre aux foires et salons du secteur. Vous pouvez également solliciter votre entourage afin qu’il vous mette en relation avec des personnes qui ont les réponses aux questions que vous vous posez.
La réponse est très simple. Elle tient en deux mots :
Ça dépend.
Vos besoins en formation vont forcément être dictés par trois choses :
– Vos aptitudes actuelles.
– Les attentes de vos employeurs.
– Les exigences du secteur que vous allez cibler.
Si vous disposez déjà des aptitudes nécessaires et si votre futur secteur n’a pas d’exigence particulière, tant mieux.
Si vous avez déjà des connaissances ou aptitudes, vous pouvez envisager de faire valider vos acquis afin de vous donner un maximum de chances.
Vous n’avez plus qu’à rechercher une opportunité.
Que faire si vous n’avez pas les aptitudes nécessaires ?
À ce moment-là, la formation devient inévitable.
Vous devez identifier les bonnes formations auprès des organismes. Certains secteurs exigent des formations ou des certifications… reconnues.
Votre formation est achevée, c’est le moment de rechercher activement un nouvel emploi.
Et ça commence forcément par un Curriculum Vitae.
Faire un CV est devenu un exercice classique.
Vous n’aurez pas de mal à trouver sur le web des tonnes d’outils et de templates pour pouvoir dépoussiérer votre CV.
Ce n’est donc pas de ça dont je vais vous parler 😊
Si vous voulez avoir un maximum d’impact sur la personne qui va lire votre CV, il va falloir mettre en avant quelques choses de bien précis.
Vos missions.
Bien plus qu’un poste, les missions que vous avez eu à gérer dans une entreprise peuvent constituer le lien parfait entre votre précédent et vos futurs jobs. Vous devez impérativement mettre en avant tous les éléments qui sont pertinents pour votre nouvelle fonction.
C’est sans doute l’élément clé pour avoir le plus de chances de trouver un nouveau job.
Beaucoup se contente d’envoyer une lettre en s’inspirant d’un modèle qui trainait sur le web.
Certains essayent d’adapter la lettre à l’entreprise.
Vous, votre situation est différente.
Vous devez utiliser cette lettre pour expliquer comment votre parcours « atypique » peut servir les intérêts de l’entreprise pour laquelle vous postulez !
Vous devez anticiper les questions qu’une personne qui aurait votre CV dans ces mains pourrait se poser. Votre parcours n’est pas une faiblesse dans l’absolu. Vous devez le présenter comme une force !
Tout est une question de « mindset ».
Si vous passez votre entretien en vous excusant de votre parcours, ça ne va pas le faire.
Vous devez être fière de vous.
Après tout…
Vous être un entrepreneur à succès !
Je n’ai pas tort.
Vous avez constaté que votre situation passée n’était pas satisfaisante. Vous avez agi. Vous avez mis en place les bonnes actions. Ses actions vous permettent aujourd’hui d’être assis en face de la personne qui vous fait passer l’entretien.
Encore une fois, votre parcours n’est une faiblesse que si vous le présentez de cette manière.
Assumez-le. Utilisez-le comme un moyen pour mettre en avant toutes vos qualités et expériences.
Après tout, si vous avez choisi cette nouvelle voie, ce n’est pas par hasard n’est-ce pas ?
Expliquez à votre recruteur tout ce qui vous a amené à changer de carrière, pourquoi vous avez choisi son entreprise et surtout…
Ce que vous allez apporter de plus !
C’est une éventualité effectivement.
J’aimerais vous proposer une manière positive de voir les choses.
La pire situation serez pour vous, de retrouver votre métier, votre secteur d’activité et peut être une autre entreprise.
Vos aptitudes ne vont pas disparaitre du jour au lendemain, vous faites partie de vos acquis.
Ça serait déjà un changement
Si cette situation est la pire à laquelle vous pourrez faire face, pensez au meilleur à présent 😉
Vous ne prenez aucun risque donc 😉
Vous prenez simplement le risque de développer de nouvelles aptitudes et ca ce n’est pas rien. Elles pourront toujours donner plus d’options dans le futur.
Souvenez-vous.
Vous avez probablement commencé la lecture de cet article parce que vous envisagez sérieusement une reconversion professionnelle.
Et forcément vous avez dû trouver quelques réponses dans cet article.
Si j’ai bien fait mon job en tout cas 😊
Pour vous donner un maximum de chances de réussir, voici un petit récapitulatif de ce que vous devez faire et ne pas faire :
Prenez le temps d’analyse l’origine de votre frustration et vos envies !
Être frustré par son métier ou sa profession est en général quelque chose de terrible. Ça pourrait par contre devenir une opportunité. À condition bien évidemment que cette frustration soit réellement du fait de votre métier et pas de votre entreprise.
… et de comprendre vos envies !
Préparer une reconversion c’est surtout l’opportunité c’est de pouvoir faire (enfin) quelque chose qui vous correspond davantage.
On croit tous se connaitre et c’est sans doute le cas, mais quand il s’agit d’une reconversion professionnelle, c’est plus compliqué.
Il est difficile de pouvoir avoir le recul nécessaire sur son parcours, son expérience et ses acquis et mettre le tout en perspective avec d’autres métiers.
Une reconversion, c’est l’occasion de vous demander ce que vous voulez réellement faire, en faisant abstraction de votre vie passée.
Impliquez votre famille
Vous vous apprêtez à faire un voyage. Vous ne savez pas jusqu’où ce voyage peut vous mener.
Impliquer votre entourage suffisamment à l’avance est indispensable afin que vous puissiez avoir leur soutien tout au long.
Faites votre deuil de votre vie d’avant
Ah, le poids du passé.
Vous ne pourrez pas vous libérer et vous donner toutes les chances de réussir votre reconversion si vous n’acceptez pas de faire votre deuil de votre vie d’avant.
Pour être passé par là, ce n’est jamais simple de renoncer à l’identité que l’on s’est construite en entreprise, à l’expérience que l’on a accumulée et les avantages acquis !
Pourtant…
Un monde fabuleux vous attend dehors, pour peu que vous arriviez à laisser votre vie d’avant derrière vous.
Connaissez-vous suffisamment votre futur métier ?
Ce n’est pas une décision qui se prend à la légère.
Si votre instinct vous pousse vers un métier, prenez le temps de faire toutes les recherches possibles et surtout, discuter avec toutes les personnes auxquelles vous aurez accès pour comprendre la réalité de job.
Pour être convaincant, assumez !
Que ce soit sur votre CV, votre lettre de motivation où lors de l’entretien, il est capital que la voie que vous avez choisie soit totalement assumée.
Cela inspirera immédiatement de la confiance. On verra en vous une personne qui sait analyser une situation, identifier un problème et surtout…
Agir en conséquence !
Après tout, si vous êtes là où vous êtes, c’est votre décision. Vous l’avez fait murir cette décision et vous avez agi en conséquence. Elle est donc en cohérence avec ce que vous êtes et ce que vous avez fait.
Une dernière chose…
C’est une aventure fabuleuse qui vous attend. Comme pour toute nouvelle aventure, il y aura des hauts et des bas avant que vous arriviez à destination.
Vous n’avez qu’une seule chose à faire…
Soyez costaud mentalement et savourez !
Après 13 ans en multinationales, Nassim Amisse vit à présent des revenus que lui procurent ses différents sites web. Il est notamment à l’origine de la Caverne DLP (un site de ressources en droits deprivé) et d’un blog sur le travail à domicile BosseChezToi.com