Envie de consommer durable ou effet crise, le marché du troc et de l’occasion ne s’est jamais aussi bien porté en France. En voici les contours et quelques idées à mettre en pratique.
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Les discours sur le gaspillage, le recyclage ou l’environnement sont très présents ces dernières années et ont modifié les habitudes de consommation des Français. Plutôt que de jeter un vêtement que l’on ne porte plus ou un objet dont on ne se sert plus, pourquoi ne pas lui donner une seconde vie ou l’échanger contre un autre ? Apparaissent alors des comportements plus réfléchis et engagés, qui ont eux-mêmes fait germer des idées d’entreprises.
Avec la conjoncture économique, on devient plus économe et on réfléchit à deux fois avant de dépenser de fortes sommes pour des choses dont on n’a pas forcément besoin. Se faire plaisir, oui, mais plus à n’importe quel prix. L’occasion et le troc, largement portés par Internet, sont alors une façon de s’approprier l’objet de nos désirs à moindre coût. Par ailleurs, loin de ne concerner que les personnes en difficulté financière, cette tendance touche une population assez vaste, de milieux socioprofessionnels variés.
Plus besoin de présenter le site LeBonCoin.fr. À lui seul, il génère des milliers de transactions chaque semaine, et affiche une croissance à deux chiffres avec un chiffre d’affaires de 124 millions d’euros en 2013. Mais, cette réussite n’est pas isolée et les entreprises qui se lancent dans ce créneau se multiplient. EasyCash, Cash expert, Happy cash, Tout cash, etc., les résultats des moteurs de recherche témoignent du phénomène.
D’autres entrepreneurs, plus confidentiels, essaient eux aussi de se faire une place et de surfer sur la vague de l’occasion. Que ce soit la vente de vêtements, de vélos, de livres, ou matériels divers, ils ont créé leur petite entreprise. Leur objectif est de redonner une deuxième existence à des objets dont les consommateurs ne veulent plus ou qui ne fonctionnent plus. Des tonnes de déchets peuvent alors être évités et des produits en parfait état de marche réutilisés. Certains passionnés de lecture ont ainsi lancé leur site de vente en ligne de livres d’occasion, tandis que des sportifs commercialisent du matériel de sport déjà utilisé, ou d’autres de l’électroménager ou des produits high-tech d’occasion.
Quoi qu’il en soit, la révolution est en marche et la société de consommation moderne est de plus en plus remise en cause. Un mal pour un bien, qui risque encore d’offrir aux entrepreneurs de très belles perspectives ces prochaines années.
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J'avais des commerces de dépôts-vente de vêtements pendant 17 ans, les derniers 300 m² et 100 m². Aujourd'hui formatrice, je propose des formations pour ouvrir des dépôts vente chez soi ( si les conditions sont possibles ) ou dans un local. J'ai vu beaucoup de nouveaux dépôts-vente ouvrir et fermer en moins d'un an. Il est très important d'être suivie pour la pérennité de la boutique. Et mes formations peuvent être prises en charges.
J'apprécie beaucoup de pouvoir faire des brocantes pour exposer ou tout simplement chiner dans le but de faire des affaires disposant de temps de loisirs assez important je souhaite les rentabiliser.
Cordialement
Gilles